[Validée] Gemma FALCO

-Mon caractère... C'est dur de parler de soi comme ça, vous savez...
*se tourne vers le dénommé Pierro*
Ti lascio parlare.
*s'en va*.

-Allora, vous voulez que je vous parle de Gemma FALCO? Hum... C'est étrange qu'en j'y pense, je ne lui voit que très peu de défauts, ci ce n'est son audace. Elle parle fort, elle rit fort, elle invente sans cesse de nouvelles folies. Mais elle est solaire, et charismatique, généreuse, amusante, et tant d'autres choses. Oui, c'est vrai, quand on la voit, on ne peut s'empêcher de lui raconter notre vie. Elle donne de son temps sans compter pour nous. Et elle a toujours le mot pour rire! Je ne l'ai jamais vue pleurer, je dirais même plus, je ne l'ai jamais vue sans un éclatant sourire accroché au visage. Elle sait consoler les gens, se débrouille pour ne pas briser trop de cœurs, entraînent tout le Monde dans ses folles aventures, qui,si elles finissent souvent mal et nous mettent dans un beau pétrin, restent de sacrées aventures et gravent dans nos mémoires des centaines de souvenirs heureux... Mis parfois, lorsqu'elle est seule, je la vois qui regarde le ciel rêveuse, et je connais son secret, et je sais pourquoi elle est si aventureuse, si prompte à escalader de hauts murs et des arbres sans fin. Elle rêve de voler, elle rêve de tomber. Oui, il y a quelque chose avec le ciel, simplement même dans sa façon de penser, et de passer d'une idée à l'autre, tel un cerf-volant laché dans le ciel et qui passe d'un nuage à l'autre. Je crois d'ailleurs que, parfois même, elle rêve d'être un cerf-volant, encore attaché à la terre ferme, mais seulement par un fil si mince... Si facile à rompre.
Je crois que ça y est, j'ai fait le tour de cette jeune femme hors du commun...
Aspettate!!
*vous suit, essoufflé*
Ho trovato... J'ai trouvé son immense défaut: Tout le monde est jaloux de cette fille si parfaite! Je ne vous avez pas dit... Comme elle est chiante!!

-C'est plus facile de raconter son histoire que de parler de son caractère, mais tout de même, vos questions sont bien compliquées...
Je suis née à Naples, dans le Sud de l'Italie et au bord de la mer, infinie et si bleue, mais qui me fascina moins que le ciel. Mais passons, je vous parlerai de ça en temps voulu. Quoique... Non. Je vais vous expliquer out de suite, ou du moins tenter de vous expliquer, car cette passion pour les cieux explique ce que je suis. Depuis toujours, je n'ai jamais eu le vertige, au contraire, je faisais parfois preuve de trop d'audace. Je suppose que le dénommé Pierro vous en a parlé, mais je pense que moi seule peut parvenir à vous faire comprendre cette tension de tous mes muscles, ce frissonnement d'extase lorsque je me tiens perché quelque part au milieu de l'azur, en avion ou dans un arbre, ou sur le dos d'un pokemon, mais surtout sur la colline en haut de Naples, le corps battu délicieusement par le vent et les embruns  Mes parents tenaient un restaurant. Mon père étant l'un des meilleurs pizzaiolos que je connaisse, et ma mère étant une très belle femme, ils attiraient beaucoup de clients, ce qui me procura une enfance heureuse, plutôt gatée, et sans avoir à me soucier de rien, si ce n'est de ne pas me faire voir lorsque je grimpai sur le toit, car ma mère avait les nerfs fragiles. J'avais, comme tous les enfants, une game boy, mais je ne m'y intéressais pas temps que ça, même si bien sûr j'aimais me vanter de mes multiples captures de pokemons, ce qui faisait toujours rire mes parents. Cependant, une chose dans ce jeu me faisais rêver et que je haïssait en même temps, était simplement la capacité vol. On pouvait voler! Mais pourquoi ces idiots ne nous permettaient pas de ressentir la caresse du vent sur notre peau, d'admirer les paysages? Lorsque je m'énervais de la sorte, mes parents riaient encore plus, et moi, farouche, j'allais sur le toit. J'avais aussi un cerf volant, que j'adorais, et que j'ai perdu maintenant, que je faisais voler dans les rafales, imaginant que mon esprit y était accroché, et que je rêvais de faire aller jusqu'au Soleil, qui était aussi à mes yeux une source de joie, et qui me manque toutes les fois que je voyage, car le Soleil de Naples est à nul autre pareil. J'ai donc décidée, résignée et pensant que je ne toucherais jamais le ciel, le vrai, de devenir pilote, pour tendre le plsu que je pouvais vers cet idéal, mais je me retrouvais, même si j'étais plutôt talentueuse, dans une compagnie pourrie pleine de vieux avions aux carlingues déglinguées qui faisaient de piteux allers-retour entre Naples et Rome, entre Rome et l'Algérie. Lorsque les pokemons 'échappèrent, je me remémorai ce famaux jeu, et me souvint de mes colère. Je voulais savoir ce que ça faisait de voler vraiment, d'être suspendue dans le ciel. J'entrepris de me procurer un pokemon de type vol. Tout ce que je réussis à obtenir fut un ridicule minidraco peureux qui ne s'était pas échappé et qu'un professeur me donna, que, dans ma rancœur, je surnommai Concorde. J'avais bien sûr oublié quel dragon formidable il pouvait devenir, et lorsqu'il évolua, je sautai de joie, lui appris vol, et... m'envolai. Ma joie est trop difficile à décrire. J'avais l'impression de renaître, tant ce nouvel élément permettait de possibilité. J'avais un jour talonné Concorde jusqu'à être au bord de l'asphyxie, montant et montant encore. J'ai parcouru le Monde sur son dos puissant, capturé un furaiglon coriace dans le désert de l'île de Fuerteventura, aux Canaries, trouvant un hélédelle blessé dans un arbres que, rien que pour le plaisir, j'esclaladai sans l'aide de Concorde, et enfin un minuscule roucoul tombé du nid, qui se révéla aussi farouche que moi dans ma jeunesse, et que je surnommai donc affectueusement et bêtement Farouche. Le gueriaigle, malin et rusé, qui inventait sans cesse de nouvelles machinations pour avoir une part de baies en plus devint Stratège, et le hélédelle, une femelle, fut rebaptisé danseuse, car lorsque je grimpais sur son dos couvert de plumes noires et soyeuses, elle se mettait à faire d'époustouflante figures.